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Conférence/Récital autour de Blanche SELVA … LUNDI 18 OCTOBRE

Blanche Selva (1884-1942) à Valence
Guy SELVA raconte « La famille s’installe à Valence en juillet 1899, 19 boulevard Maurice Clerc puis 20 rue Jonchère. Dès le 6 août, elle est présentée à deux heures de l’après-midi à celui qu’elle désire avoir pour maître, Vincent d’Indy
L’entrevue se passe chez un marchand de pianos, avenue de la Gare. Vincent d’Indy lui fait jouer quelques pièces de son choix. Il est immédiatement convaincu, mais comme à son habitude, il ne le fait savoir que le lendemain.
En septembre, Vincent d’Indy veut connaître réellement le fond de sa personnalité, plus au plan moral qu’à celui proprement technique. Il la fait donc venir jouer plusieurs fois chez son ami de Valence, Lucien Blein.
En décembre 1901, il la fait monter à Paris où la famille emménage au 13 rue de Varenne , (7ème arrondissement) . Elle est nommée, début janvier 1902, elle vient d’avoir 18 ans, professeur de piano de deuxième degré à la Schola Cantorum.
Elle reviendra à Valence pour y donner des concerts avec ou sans Vincent d’Indy et y passera souvent pour rejoindre Vincent d’Indy au Château des Faugs. »
Elle a été une des premières à mesurer ce qu’une approche plus globale du corps (décontraction, souplesse, respiration, attitude…) pouvait apporter au son, à la musicalité, au ressenti du rythme. Elle voulait dépoussiérer un enseignement du piano, trop sec et éloigné de la musique, tel qu’elle l’avait connu enfant au conservatoire de Paris,
Voici le programme :
Jeux d’eau : Maurice RAVEL.
Souvenirs : Vincent D’INDY, transcription Blanche SELVA, « re-création », plus de 100 ans après avoir paru en public.
3 Gnossiennes : Erik SATIE.
La vasque aux colombres : Déodat DE SEVERAC, (achevé par Blanche SELVA.)
Ce programme se veut un reflet sonore de l’époque où Blanche Selva était une pianiste éminente, créatrice ou dédicataire de nombreuses œuvres contemporaines. Elle a joué beaucoup les « Jeux d’eau », elle a été proche de D’Indy et encore davantage de De Severac. Elle n’a pas joué la musique de Satie, mais les trois Gnossiennes témoigneront, en contrepoint, des nouvelles façon de faire sonner le piano au XXème siècle.
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